Oben | CD par Hi! Spencer

Salut! Spencer, soudain léger comme un nuage ? La pochette de l'album et le titre le suggèrent. Mais ne vous inquiétez pas ! « Nous continuons à faire des chansons terriblement mélancoliques », dit le groupe, qui ne rentre traditionnellement dans aucune catégorie mais se situe quelque part entre l'indie, la pop, le rock et le punk. Et pourtant, dans « oben » (au-dessus), il y a une nouveauté pour les Osnabrückers : les chansons ne restent pas là où elles commencent, elles ne creusent pas toujours plus profondément dans l'émotion au lieu de cela, elles montrent des solutions et des perspectives. Et ainsi, « oben » se connecte parfaitement au dernier album « memori », car qu'a-t-il dit si joliment là ? « Mais ça marche si tu commences à changer de perspective ». Voir les choses différemment, accepter une situation telle qu'elle est- voilà un thème central des nouvelles chansons de Hi! Spencer.

L'interaction entre être au-dessus, rester au-dessus et parfois tomber est puissamment exprimée par le chanteur principal Sven Bensmann. Et comprendre qu'il n'y a pas de moment universellement bon, seulement accepter le fait qu'à un moment donné, on trouve un moyen de gérer ses problèmes. Et en le faisant, on reste au-dessus. Ce ne sont pas les circonstances qui changent- C'est la perspective sur elles : « Ça fait mal différemment, parce que maintenant je comprends... » (« Vermissen »). Dans « oben », il s'agit aussi de préserver le bon et la certitude que l'on peut s'éloigner et s'éloignera à nouveau. Et, par exemple, dans des chansons comme « Nebel » ou « Juno », que d'autres peuvent aussi vous sortir d'un moment bas - et donc, ça vaut toujours la peine de célébrer le bon !

En accord avec cela, l'œuvre d'art de l'album montre une photo collective des cinq pour la première fois. L'élément central de la couverture, ainsi que des produits dérivés et d'autres objets, est le nuage car presque rien n'est plus « au-dessus ». Les nuages sont légers. Ils flottent. Ils sont lumineux, souvent transparents. Et pourtant, ils peuvent obscurcir notre vision et pendre lourdement dans le ciel avec la pluie. Ils disparaissent, se reforment. S'éloignent. Se dissipent. Ils peuvent être n'importe quoi.